A quand remonte la dernière fois que vous vous être comparé à quelqu’un ? Quel bénéfice en avez-vous retiré ? Aucun ? Normal : les comparaisons nous éloignent de l’acceptation de qui nous sommes réellement et abiment notre estime de nous…
Se comparer, ça fait mal !
Avouons-le, les comparaisons ont plutôt tendance à nous desservir et à nous rendre malheureux. Nous attribuons à d’autres des caractéristiques que nous ne possédons pas. Nous pensons qu’untel est mieux que nous, qu’untelle fait mieux ou a plus que nous. Nous établissons des hiérarchies entre nous et les autres sur les bases de : plus, mieux, moins… Nous avons le sentiment de manquer de quelque chose. Nous nous plaçons dans une position d’infériorité et finissons grands perdants de cette confrontation à l’autre. Cette tendance à la comparaison est renforcée par l’époque à laquelle nous vivons. La performance, la perfection, le culte de l’apparence sont célébrés partout autour de nous : les corps parfaits sont sans cesse exposés à notre regard, nos amis postent leurs superbes photos de vacances sur les réseaux sociaux, les magazines délivrent moult statistiques et conseils pour être au top dans tous les domaines de notre vie, etc. Ressentez-vous cette pression à devoir vous aussi avoir ce corps parfait, ces vacances exceptionnelles, cette vie remarquable ? Peut-être culpabilisez-vous d’être simplement qui vous êtes et d’avoir la vie que vous avez ?
« On n’est malheureux que par comparaison. »Sénèque
Impuissance, jugement, frustration, doute de soi, jalousie, dévalorisation, voilà à quoi nous expose la comparaison avec autrui… Certainement pas la meilleure stratégie à mettre en place pour redorer notre estime de nous ! Alors au moment où nous recevons ces injonctions de la société d’être ou d’avoir toujours plus, toujours mieux, peut-être pouvons-nous nous arrêter un moment pour prendre conscience de ce poison qu’est la comparaison et tenter de nous recentrer sur nouset sur l’essentiel… Car nous nous trompons en prenant comme unité de mesure cet autre idéalisé, envié, fantasmé : nous n’avons pas les mêmes histoires, les mêmes personnalités, les mêmes qualités ou encore les mêmes compétences que lui. Et pour autant, nous ne lui sommes pas inférieurs ! Nous sommes justes différents. Nous sommes UNIQUES. Alors pourquoi vouloir nous définir par rapport à un modèle extérieur ? Certes, ce système de référence nous est familier depuis tout petit, et nous en avons certainement tous fait les frais : nos parents nous ont comparé à nos frères et sœurs, les enseignants et éducateurs à nos camarades… D’ailleurs, nul besoin d’adultes pour les enfants qui ne cessent de se comparer entre eux à l’école, en famille ou lors des activités extrascolaires… Si nous comparer nous fait souffrir, pourquoi continuons-nous alors de le faire ? Parce que nous sommes des êtres sociaux. Nous observons comment les autres se comportent pour ajuster nos comportements en fonction de ce qui est admis ou correct socialement. Nous sommes coincés entre le désir de nous conformer à une sorte de norme sociale, et le besoin de nous différencier et réaliser comme personnes parfaitement uniques. Pour dépasser ce dilemme, nous pouvons, si ce n’est cesser les comparaisons, au moins apprendre à les utiliser à notre avantage. Les comparaisons peuvent en effet nous permettre de mieux nous connaître et nous servir d’outil de développement personnel.
Je m’en sors : j’utilise les comparaisons comme outil de développement personnel
Les comparaisons ne sont pas à bannir complètement. D’une part, ces pensées vous arrivent que vous le vouliez ou non. D’autre part elles peuvent vous être d’une grande utilité. Voici comment en tirer profit : 1) Analysez les comparaisons que vous faites.Idée clé : utilisez les autres comme modèles ou sources d’inspiration pour comprendre vos désirs profonds et vos blocages. • A qui est-ce que vous vous comparez le plus souvent ? • Qu’est-ce qui vous plait chez ceux à qui vous vous comparez ? (leur situation financière, leur réussite familiale, leur bonheur conjugal, leur corps… ?) • Quelles sont vos pensées et croyances lorsque vous vous comparez ? (il a de la chance, j’aimerais tellement être mince comme elle, si seulement je pouvais changer de boulot moi aussi, ça ne m’arrivera jamais à moi…) 2) Tirez-en des enseignements pour vous fixer des objectifs.Idée clé : ce que vous enviez aux autres, c’est quelque chose que vous ne possédez pas et que vous aspirez à avoir. Prenez le temps d’une petite introspection pour comprendre ce que vous disent ces comparaisons et quelles actions vous pouvez mettre en place pour obtenir ce que vous désirez. • Voici ce que j’aimerais obtenir dans ma vie : … (reprendre ce que vous avez découvert dans la partie 1) • Je cherche comment parvenir à ces objectifs, ce que je dois mettre en place dans ma vie pour moi aussi obtenir ce qui me fait envie chez les autres. 3) Passez à l’action pour avoir les mêmes résultats que lui/elle.Idée clé : ce que les autres sont parvenus à avoir dans leur vie, ils l’ont voulu et ont travaillé dur pour l’obtenir. A vous d’agir pour concrétiser vos rêves ! Si vous voulez des résultats similaires dans votre vie, prenez la responsabilité de mettre en place tout ce qui est nécessaire pour y parvenir. Les choses ne vous tomberont pas tout cuit dans la bouche. D’autres vous montrent que c’est possible. Vous pouvez y arriver vous aussi. A vous de travailler pour vos rêves… • Fixez-vous des objectifs précis, un plan d’action détaillé et une échéance réaliste pour y parvenir. • Respectez votre plan d’action au quotidien. Avancez chaque jour vers votre objectif. Vous voyez qu’en utilisant judicieusement les comparaisons, vous court-circuitez leurs méfaits. Vous apprenez à vous connaitre davantage. Vous reprenez le contrôle sur le déroulement de votre vie. Vous évoluez et ce faisant, vous augmentez votre estime de vous.
Quelques recommandations supplémentaires :
Déconnectez-vous des réseaux sociaux.
Des études ont prouvé qu’une exposition trop longue et fréquente aux réseaux sociaux entrainait un sentiment de solitude et favorisait la dépression, en raison d’une « comparaison sociale ». Alors si une sensation de mal-être vous envahit en voyant les bons moments passés par vos amis que vous comparez à votre train-train habituel, peut-être pouvez-vous vous offrir une petite cure de mieux-êtreen vous déconnectant tout simplement des réseaux sociaux quelque temps. Expérimentez et voyez si cela fait une différence dans votre vie.
Soyez reconnaissants pour tout ce que vous avez déjà.
Il s’agit ici de changer votre perception des choses et de voir le verre à moitié plein. Faites la liste de tout ce qui est plaisant et satisfaisant actuellement dans votre vie (notez tout ce pour quoi vous pouvez ressentir de la gratitude, les petites comme les grandes choses). Au besoin, vous pouvez vous comparer aux plus de 95% des habitants de cette planète qui ont beaucoup moins que vous, à tout niveau… Cette remise en perspective vous permettra de mieux vous accepter et d’apprécier à leur plus juste valeur les petits et grands bonheurs que vous rencontrez et que vous pouvez chérir…
« Avant de vouloir vous comparer aux autres, examinez-vous et tâchez de vous connaître. »Pierre Choderlos de Laclos
Comparez-vous à vous-même, à votre vous du passé
En vous retournant vers votre passé, vous allez prendre conscience du chemin parcouru. Vous n’êtes plus la même personne qu’il y a dix ans. Au cours des années, vous avez développé des compétences, vous avez gagné en expérience, vous avez fait face aux obstacles que vous avez rencontrés, vous avez progressé. Il y a certainement des situations auxquelles vous êtes confronté aujourd’hui que vous n’auriez pas été capable de gérer il y a quelques années, n’est-ce pas ? Donc au lieu de vous comparer à d’autres personnes forcément très différentes de vous -un poisson se rendrait bien malheureux à vouloir voler comme un oiseau !-, comparez-vous plutôt à votre vous d’hier. Retirez-enreconnaissance et fierté pour l’évolution que vous avez connue. Vous pouvez aussi y puiser la confiance en vous nécessaire pour façonner la personne que vous voulez devenir aujourd’hui.
Soyez contents pour les autres et reconnaissants pour ce qu’ils vous apportent.
Au lieu d’envier les autres, vous pouvez vous réjouir de leur réussite et bonheur. Ils ont œuvré pour atteindre les résultats qui sont les leurs aujourd’hui. Ils méritent votre respect et considération. De plus, comme nous l’avons vu précédemment, ces personnes vous montrent le chemin : elles se sont créé une certaine réalité, une vie qui leur correspond. Vous aussi pouvez agir pour créer la vie dont vous rêvez ! Utilisez donc ces personnes comme source d’inspiration et de motivation pour atteindre vos propres objectifs… Et remerciez-les au passage pour les découvertes qu’elles vous ont permis de faire sur vous !
En conclusion
Avec un peu de pratique, en étant bienveillant avec vous-même, vous réussirez à faire de vos futures comparaisons des alliées pour votre développement personnel.
Les émotions colorent et pimentent notre existence. Elles nous font nous sentir pleinement vivants. Pourtant, nombreux sont ceux qu’elles dérangent et à qui elles font peur. Et si nous apprenions à mieux connaître nos émotions pour vivre plus sereinement ?
Les émotions sont des indicateurs de notre vie intérieure
Elles nous renseignent sur la satisfaction de nos besoins et nous permettent de nous adapter et de faire face aux situations que nous rencontrons. Nous avons tendance à classer à tort les émotions en deux catégories : positives ou négatives, ou encore bonnes ou mauvaises. Or aucune n’est à blâmer. Il est plus juste de parler d’émotions agréables ou désagréables. Toutes les émotions sont en effet positives dans la mesure où elles nous sont utiles et servent le même objectif : nous aider à satisfaire nos besoins. A la manière d’un voyant lumineux qui s’allume sur le tableau de bord des voitures en cas de problème, les émotions désagréables nous montrent qu’il y a un dysfonctionnement en nous qu’il nous faut régler pour nous ramener à l’équilibre. Un de nos besoins n’est pas satisfait, un indicateur s’allume (le plus souvent peur, colère ou tristesse). Une fois que le besoin sera satisfait, l’émotion désagréable disparaîtra immédiatement. A l’inverse, quand nos besoins sont satisfaits, nous éprouvons joie, contentement, plaisir, enthousiasme : nous sommes dans un état d’équilibre. Les voyants sont au vert.
De plus, les émotions nous donnent l’impulsion d’agir. Une fois que nous comprenons que nos besoins ne sont pas satisfaits, nous allons nous mettre en action pour rétablir l’équilibre. L’émotion agit alors pour nous faire réagir de façon appropriée en fonction du contexte extérieur. Chaque émotion ressentie nous pousse à nous adapter et à ajuster nos comportements pour vivre au mieux au sein de notre environnement. Il existe six émotions primaires : la peur, la colère, la tristesse, la surprise, le dégout et la joie.
Cette émotion est ressentie lorsque nous nous trouvons face à un risque ou un danger, réel ou imaginaire. Notre sécurité physique ou psychique est menacée. La peur génère alors des réponses physiologiques (libération d’adrénaline, accroissement de notre vigilance, etc.) nous poussant à adopter le comportement le plus adéquat pour nous protéger : la fuite ou le combat. La peur est un véritable signal d’alarme pour l’être humain comme pour les animaux. C’est un mécanisme de défense naturel. A noter qu’une peur trop importante peut devenir paralysante et conduire à inhiber l’action. Dans ce cas, nous restons immobiles, comme sidérés, incapables d’agir de façon appropriée. Un exemple dans le monde animal : un lièvre, cerf ou autre animal sauvage qui traverse la route en pleine nuit peut se retrouver complètement paralysé par les phares d’une voiture, et plutôt que de fuir, restera immobile et figé… au péril de sa vie.
Cette émotion a bien mauvaise presse. Il n’est en effet pas bien vu d’exprimer sa colère en société. Nous sommes tous invités à agir en personnes calmes, bien élevées, à être maitres de nous-mêmes et de nos réactions… Pourtant là encore, cette émotion a son utilité. Elle nous indique qu’un de nos besoins n’est pas satisfait et qu’il serait bon d’agir pour rétablir l’équilibre. La colère se manifeste quand quelqu’un touche à notre système de valeur : injustice, manque de respect, envahissement de notre territoire… Une de nos limites a été franchie. Il y a un décalage entre ce que nous voulons et ce qui est. Nous sommes frustrés et insatisfaits. Quelque chose ou quelqu’un fait obstacle à notre bien être. Nous avons besoin que la situation change et que réparation soit faite. La colère nous prépare à l’attaque et à la défense de nos intérêts en nous donnant l’énergie nécessaire pour faire face aux obstacles que nous rencontrons. Cette émotion nous est donc grandement utile. Par contre, il est nécessaire de l’utiliser correctement pour qu’elle nous soit bénéfique. Bien gérée, la colère nous aide à agir de manière responsable pour trouver des solutions à nos frustrations et retrouver l’équilibre perdu.
La tristesse nous informe que nos besoins affectifs ne sont pas satisfaits.Cette émotion est ressentie suite au manque, à la perte ou à la privation de quelque chose ou de quelqu’un d’important pour nous. Elle conduit à une posture et un comportement de repli sur soi. La tristesse est signe d’impuissance. Peut-être que la peur ou la colère ont précédé cette émotion. La situation n’est pas revenue à l’équilibre. Le sentiment de perte, de manque ou d’absence de ce qui nous est cher est toujours là. Nous ne savons que faire pour y remédier, alors le chagrin nous envahit. Là aussi, cette émotion a son utilité. Elle nous permet, par les pleurs, d’extérioriser notre souffrance. Nous nous sentons souvent mieux après avoir pleuré. Nous sommes plus à même de reconsidérer les choses, de prendre du recul sur les situations douloureuses que nous rencontrons. De plus, la tristesse provoque l’empathie et la bienveillance de notre entourage. Cette émotion, quand elle est manifestée auprès d’autres personnes, va souvent attirer l’affection et le réconfort qui nous manquent. Des amis, membres de notre famille ou connaissances vont nous soutenir, nous entourer, nous comprendre, partager nos peines, nous accompagner pour faire face à la perte et au manque ressentis. Ce qui est perdu est perdu et nous ne pouvons souvent rien faire contre cela. Mais la tristesse nous aide à combler une partie de nos besoins affectifs. Elle nous pousse à chercher le réconfort vers l’extérieur, soit pour recréer du lien avec les autres, soit pour trouver ce même réconfort dans des activités épanouissantes et enrichissantes qui vont nous permettre de nous reconstruire et d’aller de l’avant. La tristesse nous aide donc à prendre soin de nous-mêmes et de nos besoins affectifs. C’est une émotion d’une importance capitale.
La surprise est une émotion fugace survenant face à une situation inattendue. Elle frappe l’esprit, nous fait stopper nos activités en cours, éveille tous nos sens, nous met en alerte. Elle est très brève et cède souvent la place à une autre émotion (tristesse, joie, colère). Le dégout quant à lui a pour fonction de nous faire nous éloigner et rejeter ce qui n’est pas bon pour nous. L’objet de notre dégout est considéré comme un poison, un danger ou une menace. Il nous paraît toxique. Il nous répugne. Nous le jugeons et le rejetons avec une certaine violence. Le dégout agit comme mécanisme de défense pour protéger notre santé ou notre intégrité physique ou morale.
C’est par excellence l’émotion du bien-être, de la satisfaction, de la plénitude. La joie envahit tout notre être et nous fait le plus grand bien. De multiples hormones liées au bien-être (plaisir, bonne humeur, excitation, lien social) sont sécrétées dans notre corps lorsque nous ressentons cette émotion bénéfique. La joie se manifeste à chaque fois que nous parvenons à satisfaire nos besoins, que nous obtenons ce que nous désirons, que nous sommes comblés. Dans ces cas-là, nous nous sentons vibrants, vivants, excités, exaltés, pleins d’enthousiasme. La joie est une émotion sociale. Elle crée et renforce les liens avec les autres et facilite l’intégration dans un groupe. Son rôle social est essentiel. Malheureusement, cette émotion est de courte durée. Cependant, nous pouvons nous en servir comme moteur et source de motivation pour tenter de reproduire d’autres expériences joyeuses. Ce sont les expériences répétées de joie, de plaisir et de satisfaction qui créent notre bonheur à long terme.
Pour vivre en paix avec vos émotions, il est important de ne pas lutter contre elles, mais au contraire de les accepter. Plus vous allez résister à l’émotion, plus vous la renforcerez et augmenterez le pouvoir qu’elle a sur vous. • La première chose à faire pour bien vivre avec vos émotions est de prendre conscience le plus possible de l’état émotionnel dans lequel vous vous trouvez et de ses variations au cours de la journée. • Lorsqu’une émotion surgit, identifiez-la et nommez-la : « En ce moment, je ressens de la peur/tristesse/joie… » • Analysez aussi comment elle se manifeste physiquement en vous, quelles sont vos sensations dans votre corps, quelles modifications physiques sont apparues.
• Identifiez aussi les facteurs déclenchants, ce qui a activé telle ou telle émotion, quels événements ont amené à ressentir colère, joie, tristesse… • N’essayez pas de fuir ou d’étouffer les émotions désagréables. Les bloquer les renforcent. Rappelez-vous que les émotions servent à vous mettre en mouvement pour vous permettre d’agir au mieux face aux événements que vous rencontrez. En résistant à vos émotions, vous bloquez l’énergie nécessaire à l’action juste et appropriée. De toutes façons, vous ne pouvez pas contrôler la survenue de vos émotions, elles se manifestent à votre insu et continueront de le faire, que vous le vouliez ou non. Laissez-leur la juste place dont elles ont besoin pour vous servir. En les laissant vous traverser, vous leur permettrez de partir plus vite… • Pour vous aider, vous pouvez considérer les émotions comme les vagues de l’océan. Elles se forment, prennent de plus en plus d’ampleur, puis s’affaiblissent naturellement pour finir par disparaître. Il ne vous viendrait pas à l’idée d’essayer de contrer ou contrôler cette force naturelle et puissante ! Le mieux est tout simplement de laisser ces vagues émotionnelles agir en vous et d’apprendre à surfer dessus. • Décodez le message derrière l’émotion. Qu’est-ce que cette émotion vous apprend ? Quel besoin n’est plus satisfait ? Que pourriez-vous faire pour rétablir l’équilibre rompu ?
• Si vous êtes triste, cherchez ce qui pourrait vous apporter du réconfort. Après vous êtes replié sur vous pour vivre pleinement votre chagrin, tournez-vous vers les autres pour combler vos besoins affectifs. Cherchez aussi ce qui pourrait vous faire vous sentir mieux avec des activités agréables et pleine de sens pour vous. • Vous êtes en colère ? Utilisez l’énergie libérée par cette émotion pour :– trouver des solutions aux obstacles que vous rencontrez ;– passer à l’action pour combler votre besoin insatisfait.
La colère n’est pas mauvaise en soi, ce sont les réactions qui en découlent qui peuvent l’être. Apprenez à manifester cette émotion avec justesse pour qu’elle construise au lieu de détruire. Une colère justement exprimée ne fait pas basculer dans l’agressivité ou la violence. Elle permet à votre interlocuteur de comprendre que quelque chose ne vous convient pas du tout et qu’il s’agit de remédier à cela. Vous pouvez au besoin vous former aux techniques de communication positive ou de communication non violente pour apprendre à vous exprimer dans le respect de vous… et de l’autre. Par ailleurs, n’essayez pas d’étouffer votre colère, cela ne fera que générer encore plus de frustration et d’insatisfaction. Vous augmenterez la pression et le ressentiment en vous, ce qui vous fera basculer directement dans le stress. A éviter donc.
• Si vous avez peur, questionnez votre perception du danger et agissez malgré la peur. Que trouvez-vous menaçant ? Quel danger courrez-vous réellement ? Que pouvez-vous faire pour vous rassurer, vous protéger, retrouver votre sécurité ? La peur est une émotion d’anticipation : ce qui nous fait peur est ce qui est susceptible de se produire, mais qui n’est pas encore arrivé (et ne se produira peut-être jamais). Sachant cela, vous pouvez vous interroger sur le risque que vous courrez lorsque vous ressentez cette émotion. Y-a-t-il d’ailleurs un réel danger, ou bien est-ce votre imaginaire qui vous joue des tours en inventant une menace fictive ? Le plus souvent, la menace que nous associons à la peur n’est que pure production de notre imagination. Il est peu probable par exemple que vous vous retrouviez à la rue si vous perdez votre emploi. Vous n’allez pas non plus mourir si votre partenaire de vie vous quitte. Quelques soient les difficultés et incertitudes que vous rencontrez, vous arriverez à faire face, comme vous avez toujours réussi à le faire par le passé. Vous trouverez des solutions à vos problèmes. Alors ne laissez pas votre esprit être envahi par les peurs de toutes sortes et agissez malgré votre peur. Cette émotion ne doit pas freiner votre existence. Vous pouvez apprivoiser vos peurs et vous dépasser. C’est en agissant avec courage et malgré vos peurs que vous augmenterez votre confiance en vous.
Une gestion saine de vos émotions vous permet de développer plus de maitrise et de sérénité dans votre vie. Vous ne subissez plus vos émotions, elles vous servent et vous les utilisez à bon escient. Entrainez-vous à surfez sur vos vagues émotionnelles. Les émotions sont vos meilleures alliées pour vous guider vers ce dont vous avez besoin.
« Tu n’as aucun besoin de contrôler tes émotions. Les émotions sont naturelles, elles passent comme la météo qui change. Parfois c’est de la peur, parfois de la tristesse ou encore de la colère. Les émotions ne sont pas un problème. La clé est de transformer l’énergie de l’émotion en action constructive. »Dan Millman
Nous voulons tous nous sentir mieux dans nos vies, être moins stressés, plus heureux, plus épanouis. C’est dans l’ordre des choses : tout être humain aspire à se développer et à s’accomplir. Mais comment faire concrètement et par où commencer ? Tout part et découle de nos prises de conscience…
Prendre conscience d’abord, agir après
Avant de prescrire un traitement, un médecin interroge et ausculte son patient, recommande éventuellement des analyses complémentaires, puis pose son diagnostic pour finir par prescrire le traitement qu’il juge le plus approprié pour son patient.
Chez le garagiste, c’est pareil : le mécanicien s’assurera d’avoir une bonne connaissance du problème concernant le véhicule de son client pour commencer à intervenir dessus.
Dans le cadre de notre développement personnel, si nous voulons reprendre notre vie en main et évoluer, nous devons prendre conscience de qui nous sommes, de nos difficultés et aspirations. Cette connaissance de soi est fondamentale.
Prendre conscience permet de poser les actions nécessaires à la poursuite de nos objectifs, dans le respect de qui nous sommes et de l’environnement dans lequel nous évoluons.
Vous connaissez peut-être la fable suivante, popularisée en France par Olivier Clerc dans un livre du même nom. Cette histoire illustre à merveille à quel point le manque de conscience de soi et de sa propre condition peuvent être préjudiciables. Voyez un peu…
La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite.
Une grenouille a été placée un jour dans une marmite d’eau froide posée sur une plaque chauffante.
Accoutumée à la fois à l’eau et à la température, la grenouille a commencé par nager paisiblement dans la marmite.
Les minutes ont passé. La température de l’eau s’est élevée petit à petit, sans que cela ne dérange la grenouille.
Puis l’eau est devenue vraiment chaude pour son corps, de plus en plus chaude et insupportable.
Mais fatiguée par la chaleur, très affaiblie et le cerveau ramolli, bien qu’en danger de mort, la grenouille s’est retrouvée en incapacité d’agir pour sortir de la marmite.
La température a continué d’augmenter progressivement… et la grenouille a fini par mourir ébouillantée !
Le fait que la grenouille n’ait pas pris conscience du danger dans lequel elle se trouvait a causé sa perte.
Si on avait placé la même grenouille directement dans une marmite d’eau chaude, elle aurait eu le réflexe de réaliser le saut nécessaire à sa survie…
Ce qui est mis en évidence ici : à situation identique, c’est la différence de perception qui poussera à agir ou non. Une grenouille a pris conscience du danger, l’autre non.
Si nous transposons cette histoire à nos vies d’humains, nous pouvons constater que nous agissons parfois (souvent, toujours ?) sans nous poser réellement de questions, comme sur pilote automatique, en subissant ce qui nous arrive sans trop rien faire concrètement pour faire évoluer les choses, parce que « c’est comme ça », « c’est la vie », « qu’est-ce qu’on peut faire de toutes façons ? ».
Comme la grenouille, nous ressentons inconfort, mal aise ou mal être. Mais comme souvent les changements négatifs se sont opérés doucement et sournoisement dans nos vies, nous les avons intégrés comme étant des habitudes, des faits accomplis, des réalités quasi immuables. Nous y sommes parfaitement accoutumés.
La température de l’eau déjà bien chaude peut bien continuer d’augmenter, nous sommes dans notre marmite en train de subir une situation qui ne nous convient fondamentalement pas (vie professionnelle, personnelle, relationnelle), mais nous continuons à supporter sans rien faire…
Mais pas de culpabilité à avoir cependant : ce n’est pas de notre faute.Nous sommes dans la même forme d’inconscience, de brouillard, d’ignorance que la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite.
En cause : le phénomène d’habitude, d’accoutumance et ses conséquences négatives : d’agréable au départ, une situation devient petit à petit et insidieusement gênante, désagréable, néfaste, pour finir parfois par devenir dangereuse en désactivant complètement nos capacités de réaction. De tels changements graduels et négatifs échappent à notre conscience et nous empêchent d’agir de façon appropriée…
Nous pouvons faire le parallèle avec les moments où l’on entend quelqu’un nous raconter un épisode douloureux de son existence et que nous nous disons en notre for intérieur : « Mais comment fait-il pour supporter ça, je ne pourrais pas à sa place ! J’aurais quitté cette personne /cette entreprise ; j’aurais fait cesser cette situation depuis belle lurette ! etc.» Sauf qu’à sa place précisément, nous aurions peut-être agi exactement de la même façon, pour les raisons évoquées plus haut…
Donc la première étape pour évoluer sur le chemin de notre croissance personnelle consiste à développer sa conscience, à s’éveiller. C’est la base de la base. Sinon, nous agissons sur pilote automatique.
Nous nous comportons jour après jour de la même façon sans nous poser trop de questions, sans analyser nos comportements, notre environnement, sans remettre en question certains choix que nous avons faits dans le passé etqui ne sont peut-être plus adaptés à notre réalité actuelle.
Tout au plus savons-nous rejeter la faute sur l’extérieur, sur « l’eau chaude de la marmite » : le conjoint, la femme, le patron, la situation économique, l’éducation reçue, le temps qui nous manque…
Critiquer, râler, pester, se plaindre sont parfois les seules actions que nous sommes capables de poser face au mal-être dans lequel nous pouvons nous sentir.
Pourtant, nous pouvons reprendre le pouvoir sur nos vies et sortir de notre marmite !
Je m’en sors : je fais le point, je prends conscience et j’agis
Vous pouvez dès aujourd’hui prendre conscience d’où vous en êtes dans votre vie pour commencer à reprendre les rênes de votre existence.
Pas besoin de thérapies ni de tierce personne pour cela : des outils existent pour vous permettre de faire le point de manière efficace et en toute autonomie.
Vous pouvez télécharger gratuitement un tel outil d’auto-coaching un peu plus bas dans cette page. Votre « roue de la vie Je m’en sors » vous attend !
Qu’est-ce que la roue de la vie ?
C’est un outil très simple d’introspection, de connaissance de soi et de développement personnel.
En voici une présentation rapide. Toutes les étapes et des explications complémentaires seront détaillées dans la vidéo de présentation que vous recevrez avec la roue de la vie Je m’en sors.
1) Phase 1 : le bilan
• Vous faites le point à votre rythme sur les douze aspects suivants de votre vie :
– Famille – Amis et relations sociales – Vie professionnelle – Situation financière – Lieu de vie – Projets, objectifs – Estime de soi – Loisirs, temps pour soi – Bien-être, épanouissement personnel – Santé, vitalité – Sexualité – Amour
• Vous indiquez votre degré de satisfaction actuelle dans chacun de ces 12 domaines, en l’évaluation sur une échelle de 1 à 10.
• A ce stade, vous aurez amené à votre conscience les aspects satisfaisants et les points d’insatisfaction majeurs de votre vie.
Phase 2 : la définition des priorités et des objectifs
• Fort de ce bilan, vous choisissez entre 1 à 3 domaines à traiter prioritairement. Ce sont les domaines que vous voulez voir s’améliorer le plus rapidement. C’est sur eux que vous allez focaliser votre attention et vos efforts lors des prochaines semaines.
• Vous vous fixez un objectif à atteindre : augmenter la note dans ces domaines de x points en x semaines.
Phase 3 : la définition de votre plan d’action
• Vous listez toutes les actions possibles vous permettant d’améliorer la situation actuelle dans chacun de ces domaines.
• Vous structurez vos actions futures en définissant un plan d’action détaillé pour chaque domaine concerné.
• Vous vous donnez une échéance pour chaque action à poser.
Phase 4 : l’action
Vous suivez votre plan d’action en posant régulièrement les actions nécessaires à la réalisation de vos objectifs.
Phase 5 : l’évaluation de vos actions
• A l’issue de la période définie en phase 2, vousévaluez les résultats de vos actions en refaisant une nouvelle roue de la vie.
• Vous pourrez remarquer que d’autres domaines ont été impactés par vos actions : certaines sphères que vous n’avez pas nécessairement travaillées ont connu une évolution favorable, car tous les aspects de votre vie sont inter-reliés. Quelques exemples :
– Améliorer ou développer vos relations sociales peut impacter les sphères amour / sexualité / bien-être et épanouissement personnel.
– Poser des actions pour améliorer votre santé (comme arrêter de fumer, se remettre au sport) agira aussi sur votre estime de vous.
– Développer de nouveaux projets pourra avoir des répercussions sur votre future carrière (réorientation professionnelle par exemple) ou votre lieu de vie (déménagement dans une autre région).
• Après cette évaluation, vous pouvez reprendre le cycle en revenant en phase 2 pour vous fixer de nouveaux objectifs, et ce indéfiniment si vous le souhaitez.
En conclusion
Vous avez maintenant une méthode pour commencer à reprendre votre vie en main. Désormais, il vous appartient de poser ou non les actions nécessaires à votre développement personnel.
Que diriez-vous de sortir de votre marmite et de passer à l’action ? Téléchargez la roue de la vie Je m’en sors et travaillez à votre évolution pour vous créer la vie que vous désirez.
Vous êtes à l’aube d’un nouveau vous-même, conscient et agissant.
“La plus grande émotion qu’un être humain puisse ressentir: celle de sa propre naissance. Etre, à nouveau, au commencement de soi. Etre, et que tout soit neuf.”
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