Au lieu de subir : prendre conscience et agir...

Nous voulons tous nous sentir mieux dans nos vies, être moins stressés, plus heureux, plus épanouis. C’est dans l’ordre des choses : tout être humain aspire à se développer et à s’accomplir. Mais comment faire concrètement et par où commencer ? Tout part et découle de nos prises de conscience…

Prendre conscience d’abord, agir après

Avant de prescrire un traitement, un médecin interroge et ausculte son patient, recommande éventuellement des analyses complémentaires, puis pose son diagnostic pour finir par prescrire le traitement qu’il juge le plus approprié pour son patient.

Chez le garagiste, c’est pareil : le mécanicien s’assurera d’avoir une bonne connaissance du problème concernant le véhicule de son client pour commencer à intervenir dessus.

Dans le cadre de notre développement personnel, si nous voulons reprendre notre vie en main et évoluer, nous devons prendre conscience de qui nous sommes, de nos difficultés et aspirations. Cette connaissance de soi est fondamentale.

Prendre conscience permet de poser les actions nécessaires à la poursuite de nos objectifs, dans le respect de qui nous sommes et de l’environnement dans lequel nous évoluons.

Les conséquences du manque de conscience

Vous connaissez peut-être la fable suivante, popularisée en France par Olivier Clerc dans un livre du même nom. Cette histoire illustre à merveille à quel point le manque de conscience de soi et de sa propre condition peuvent être préjudiciables. Voyez un peu…

La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite.

Une grenouille a été placée un jour dans une marmite d’eau froide posée sur une plaque chauffante.

Accoutumée à la fois à l’eau et à la température, la grenouille a commencé par nager paisiblement dans la marmite.

Les minutes ont passé. La température de l’eau s’est élevée petit à petit, sans que cela ne dérange la grenouille.

Puis l’eau est devenue vraiment chaude pour son corps, de plus en plus chaude et insupportable.

Mais fatiguée par la chaleur, très affaiblie et le cerveau ramolli, bien qu’en danger de mort, la grenouille s’est retrouvée en incapacité d’agir pour sortir de la marmite.

La température a continué d’augmenter progressivement… et la grenouille a fini par mourir ébouillantée !

Le fait que la grenouille n’ait pas pris conscience du danger dans lequel elle se trouvait a causé sa perte.

Agissons-nous, inconscients, comme la grenouille qui ne savait pas qu’elle était en train de cuire ?

Si on avait placé la même grenouille directement dans une marmite d’eau chaude, elle aurait eu le réflexe de réaliser le saut nécessaire à sa survie…

Ce qui est mis en évidence ici : à situation identique, c’est la différence de perception qui poussera à agir ou non. Une grenouille a pris conscience du danger, l’autre non.

Si nous transposons cette histoire à nos vies d’humains, nous pouvons constater que nous agissons parfois (souvent, toujours ?) sans nous poser réellement de questions, comme sur pilote automatique, en subissant ce qui nous arrive sans trop rien faire concrètement pour faire évoluer les choses, parce que « c’est comme ça », « c’est la vie », « qu’est-ce qu’on peut faire de toutes façons ? ».

Comme la grenouille, nous ressentons inconfort, mal aise ou mal être. Mais comme souvent les changements négatifs se sont opérés doucement et sournoisement dans nos vies, nous les avons intégrés comme étant des habitudes, des faits accomplis, des réalités quasi immuables. Nous y sommes parfaitement accoutumés.

La température de l’eau déjà bien chaude peut bien continuer d’augmenter, nous sommes dans notre marmite en train de subir une situation qui ne nous convient fondamentalement pas (vie professionnelle, personnelle, relationnelle), mais nous continuons à supporter sans rien faire…

Nous continuons à agir comme sur pilote automatique, sans nous poser de questions ni changer nos comportements.

Mais pas de culpabilité à avoir cependant : ce n’est pas de notre faute. Nous sommes dans la même forme d’inconscience, de brouillard, d’ignorance que la grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite.

En cause : le phénomène d’habitude, d’accoutumance et ses conséquences négatives :  d’agréable au départ, une situation devient petit à petit et insidieusement gênante, désagréable, néfaste, pour finir parfois par devenir dangereuse en désactivant complètement nos capacités de réaction. De tels changements graduels et négatifs échappent à notre conscience et nous empêchent d’agir de façon appropriée…

Nous pouvons faire le parallèle avec les moments où l’on entend quelqu’un nous raconter un épisode douloureux de son existence et que nous nous disons en notre for intérieur : « Mais comment fait-il pour supporter ça, je ne pourrais pas à sa place ! J’aurais quitté cette personne /cette entreprise ; j’aurais fait cesser cette situation depuis belle lurette ! etc.» Sauf qu’à sa place précisément, nous aurions peut-être agi exactement de la même façon, pour les raisons évoquées plus haut…

Donc la première étape pour évoluer sur le chemin de notre croissance personnelle consiste à développer sa conscience, à s’éveiller. C’est la base de la base. Sinon, nous agissons sur pilote automatique.

Nous nous comportons jour après jour de la même façon sans nous poser trop de questions, sans analyser nos comportements, notre environnement, sans remettre en question certains choix que nous avons faits dans le passé et qui ne sont peut-être plus adaptés à notre réalité actuelle.

Tout au plus savons-nous rejeter la faute sur l’extérieur, sur « l’eau chaude de la marmite » : le conjoint, la femme, le patron, la situation économique, l’éducation reçue, le temps qui nous manque…

Critiquer, râler, pester, se plaindre sont parfois les seules actions que nous sommes capables de poser face au mal-être dans lequel nous pouvons nous sentir.

Pourtant, nous pouvons reprendre le pouvoir sur nos vies et sortir de notre marmite !

Je m’en sors : je fais le point, je prends conscience et j’agis

Vous pouvez dès aujourd’hui prendre conscience d’où vous en êtes dans votre vie pour commencer à reprendre les rênes de votre existence.

Pas besoin de thérapies ni de tierce personne pour cela : des outils existent pour vous permettre de faire le point de manière efficace et en toute autonomie.

Vous pouvez télécharger gratuitement un tel outil d’auto-coaching un peu plus bas dans cette page. Votre « roue de la vie Je m’en sors » vous attend !

Qu’est-ce que la roue de la vie ?

C’est un outil très simple d’introspection, de connaissance de soi et de développement personnel.

En voici une présentation rapide. Toutes les étapes et des explications complémentaires seront détaillées dans la vidéo de présentation que vous recevrez avec la roue de la vie Je m’en sors.

1) Phase 1 : le bilan

• Vous faites le point à votre rythme sur les douze aspects suivants de votre vie :

– Famille
– Amis et relations sociales
– Vie professionnelle
– Situation financière
– Lieu de vie
– Projets, objectifs
– Estime de soi
– Loisirs, temps pour soi
– Bien-être, épanouissement personnel
– Santé, vitalité
– Sexualité
– Amour

Vous indiquez votre degré de satisfaction actuelle dans chacun de ces 12 domaines, en l’évaluation sur une échelle de 1 à 10.

• A ce stade, vous aurez amené à votre conscience les aspects satisfaisants et les points d’insatisfaction majeurs de votre vie.

Phase 2 : la définition des priorités et des objectifs

Fort de ce bilan, vous choisissez entre 1 à 3 domaines à traiter prioritairement. Ce sont les domaines que vous voulez voir s’améliorer le plus rapidement. C’est sur eux que vous allez focaliser votre attention et vos efforts lors des prochaines semaines.

• Vous vous fixez un objectif à atteindre : augmenter la note dans ces domaines de x points en x semaines.

Phase 3 : la définition de votre plan d’action

Vous listez toutes les actions possibles vous permettant d’améliorer la situation actuelle dans chacun de ces domaines.

Vous structurez vos actions futures en définissant un plan d’action détaillé pour chaque domaine concerné.

Vous vous donnez une échéance pour chaque action à poser.

Phase 4 : l’action

Vous suivez votre plan d’action en posant régulièrement les actions nécessaires à la réalisation de vos objectifs.

Phase 5 : l’évaluation de vos actions

A l’issue de la période définie en phase 2, vous évaluez les résultats de vos actions en refaisant une nouvelle roue de la vie.

Vous pourrez remarquer que d’autres domaines ont été impactés par vos actions : certaines sphères que vous n’avez pas nécessairement travaillées ont connu une évolution favorable, car tous les aspects de votre vie sont inter-reliés. Quelques exemples :

– Améliorer ou développer vos relations sociales peut impacter les sphères amour / sexualité / bien-être et épanouissement personnel.

– Poser des actions pour améliorer votre santé (comme arrêter de fumer, se remettre au sport) agira aussi sur votre estime de vous.

– Développer de nouveaux projets pourra avoir des répercussions sur votre future carrière (réorientation professionnelle par exemple) ou votre lieu de vie (déménagement dans une autre région).

Après cette évaluation, vous pouvez reprendre le cycle en revenant en phase 2 pour vous fixer de nouveaux objectifs, et ce indéfiniment si vous le souhaitez.

En conclusion

Vous avez maintenant une méthode pour commencer à reprendre votre vie en main. Désormais, il vous appartient de poser ou non les actions nécessaires à votre développement personnel.

Que diriez-vous de sortir de votre marmite et de passer à l’action ? Téléchargez la roue de la vie Je m’en sors et travaillez à votre évolution pour vous créer la vie que vous désirez.

Vous êtes à l’aube d’un nouveau vous-même, conscient et agissant.

 “La plus grande émotion qu’un être humain puisse ressentir: celle de sa propre naissance. Etre, à nouveau, au commencement de soi. Etre, et que tout soit neuf.”

Georges Dor